Le nouveau visage de la “Marianne de l’Avenir”
Les nouveaux timbres seront à la vente dès le 13 novembre 2023, dans tous les bureaux de postes et en ligne.
Le visuel de cette nouvelle “Marianne de l’Avenir” sera reproduit sur l’ensemble des timbres d’usage courant, dont le timbre Lettre Verte, le timbre Lettre Services Plus, les envois internationaux ainsi que sur les timbres de complément d’affranchissement. Les nouveaux timbres d’usage courant Marianne seront mis en vente à l’unité, en feuilles (pour toutes les valeurs), et en carnets (pour la Lettre Verte, la Lettre Services Plus et l’International) pour affranchir les lettres dès le lundi 13 novembre 2023.
Pour choisir cette nouvelle effigie, 15 artistes ont proposé leur création en respectant un cahier des charges bien précis, portant sur les valeurs que le nouveau timbre devait véhiculer : Liberté-Egalité-Fraternité, rayonnement de la France, conscience de l’urgence de la transition écologique, Laïcité, souveraineté industrielle et indépendance de la France, confiance, et “Pour tous”.
Le choix a été réalisé par 60 jeunes du service civique qui ont classé leurs œuvres préférées – “À l’issue de cette consultation, les œuvres les plus prisées par le jury de jeunes ont été présentées au Président de la République et à Madame Brigitte Macron. Ils ont retenu celle qui exprimait le mieux la dimension républicaine, confiante en l’avenir, ancrée dans le monde et dans la transition écologique”, précise le gouvernement dans un communiqué.
C’est Olivier BALEZ, un graphiste et collaborateur régulier au Monde, résidant à Angoulême qui a remporté ce concours.
De sa formation de graphiste à l’école Estienne, Olivier Balez a hérité le goût de l’image au service d’une intention, un savoir-faire pour la mise en page et la recherche de la simplicité. Il a vécu sur 3 continents et après avoir vécu 10 ans au Chili, il a posé sa valise à Angoulême suite à une résidence à la maison des auteurs.
Il partage son temps entre les projets d’édition (du livre jeunesse aux romans graphiques) en alternance avec les commandes presse depuis plus de 20 ans. Collaborateur régulier du quotidien Le Monde, il aime concevoir des images qui synthétisent une idée avec une exigence graphique renouvelée à chaque publication. Enfin, il s’ouvre à des projets plus inattendus avec les panneaux touristiques APRR comme galerie à ciel ouvert tout au long des autoroutes de Lyon à Dijon ou en mettant son dessin au service de La Poste pour un carnet de 10 TP en soutien à La Croix-Rouge française.
Olivier BALEZ : “Ce timbre, est celui de la transition écologique.” – “Le profil de la Marianne se détache sur un fond végétal qui se confond avec sa chevelure brune, derrière elle, un globe – notre Terre. Ces symboles sont ceux de notre avenir, de la place primordiale que doit reprendre la nature pour notre futur. Malgré l’urgence du défi, son visage est serein, apaisé et déterminé, Marianne rassure, concentrée sur sa mission, et nous invite à la nécessaire réconciliation de l’humain et du vivant.“
Olivier BALEZ partage ce travail artistique avec Pierre BARA, un jeune diplômé de l’école Estienne, plus jeune graveur de l’imprimerie des timbres de la Poste. Pierre Bara a été diplômé de l’école Estienne en 2009, année pendant laquelle il fut recruté chez Philaposte.
Il est le plus jeune graveur de l’imprimerie des timbres et produits sécurisés de La Poste. Il a gravé plus de quarante timbres et produits philatéliques dont le timbre Charlie Chaplin – The Kid 100 ans, pour lequel il fut lauréat du prix du plus beau timbre de l’année 2021.
L’œuvre personnelle de Pierre Bara est diversifiée puisqu’il travaille dans les domaines des jeux de société, de la bande dessinée, de la musiqueet de l’écriture. Ce qui l’inspire le plus, c’est l’Afrique ainsi que l’œuvre d’Edvard Munch. L’une de ses techniques de prédilection est le pastel.
La rencontre de l’artiste illustrateur et de l’artiste graveur à l’imprimerie des timbres et produits sécurisés de La Poste a donné lieu à des échanges artistiques et humains riches en émotions..
Pierre BARA : “C’est quand même une petite consécration parce que les Marianne, il n’y en a pas souvent, une à chaque quinquennat. Donc forcément, être le graveur qui grave la Marianne qui est le timbre qui se voit le plus, qui se connaît le plus, c’est une consécration, d’autant que c’est la première que je grave et j’en suis très heureux”,